-Tout d'abord, c'était un femme, une vraie, même si elle était très jeune. C'était une femme et elle était prête à tout... Pour une cause perdue, certes, mais quand même...
-Et dans la première réponse est la seconde : elle était prête à tout, à la mort, à la perte de son prince, de sa soeur, de sa nourrice et confidente...
-C'est aussi parce que c'est la seule vraie héroïne féminine que je connaisse qui meurt et se sacrifie à sa cause sans se laisser détourner par un homme quelconque, un imbécile de prince charmant (à force de les voir ceux-là, je fais une indigestion !). C'est une excellente raison, je pense.
-Et dans la troisième fut la quatrième : les hommes l'ont touchée et sont responsables de sa mort mais elle ne les a pas écoutés, ils ne l'ont pas influencée comme ils le voulaient. Elle est morte pour Une Idée (vous remarquerez les majuscules)...
-Enfin, elle est seule, rêveuse, pleine de défauts, elle est humaine et ça, c'est une grande qualité pour une héroïne de roman, il faut voir les choses en face, les femmes, dans beaucoup de livres, sont soit des princesses, soit des guerrières... Disons qu'elle est les deux, mais femme avant tout, car on oublie ses deux facette pour ne voir qu'Antigone...
Donc, bien sûr, je ne parle que du personnage principal, pour ce qui est du livre... On pourrait croire que l'auteur l'a écrit à notre époque, tout simplement parce que la lecture est fluide, légère et, pardonnez le terme, contemporaine. En plus, il n'y a pas de happy end, ce qui, en littérature est plus que surprenant !
AVIS AUX AMATEURS : malgré son air de livre pompeux, l'Antigone de Jean Anouilh est absolument génial, entrainant, etc... A lire donc !