J'ai arrêté de vouloir plaire à ceux que je ne connais pas,
J'ai arrêté d'essayer de plaire à ceux qui m'aiment juste pour la lumière,
Je me suis libérée de l'inutilité des regards, ils ne sont pas moi,
Et j'ai coupé mes cheveux, j'ai coupé leurs grands airs.
Je suis montée sur mes grands chevaux et j'ai crié,
J'ai crié au monde qu'ils n'effaceraient pas mon sourire,
Je n'ai même pas protesté, j'ai simplement effacé,
Je n'ai pas le moindre intérêts dans leurs soupirs
Mais leurs rêves et leurs sourires, je n'en ai pas plus à faire,
J'ai bien le droit de m'aimer même comme-ça,
Je n'ai rien, rien de rien, rien du fil de fer
Mais je suis ce que je suis, je suis au moins moi,
Et tout ce que je fais, tout ce que je dis, c'est ce que je pense,
Je ne me cache pas, je ne trompe personne,
Je lâche du lest et des hommes, finalement, je m'en tamponne,
Que vos regards se détournent, que je ne sois pas à vôtre goût,
Quel importance ? Vous n'êtes pas du mien, et c'est tout.
Blesser, critiquer et détruire, c'est idiot, inutile de le dire,
Et puis, les leçons, on les reçoit de ceux qu'on admire,
Pas de ceux qu'on aide et accompagne, pas de ceux qui ont besoin de nous,
Pas de ceux qui dépendent et dépannent, qui ignorent à peu près tout.
Les leçons, on ne les tire pas du néant, la seule chose que j'ai pu recevoir de vous,
Aujourd'hui, je sais que vous n'êtes rien, mais rien du tout
Sauf peut-être un obstacle que j'ai su franchir,
Il me fallait m'affranchir.
J'ai coupé mes cheveux, un rasoir sur ma nuque,
Et si ça m'a bien appris un truc,
C'est que le renouveau, la liberté
C'est l'air que l'on se donne le droit de respirer,
Je vis et je ris, au rythme de mon coeur,
J'ai effacé la rancoeur et je n'oublie pas
Que ce qui importe c'est que je me plaise avant toi...