J+1
Les sujets du jour, les langues de putes,
Les mecs, les hommes, les amants, les disputes,
Objectifs : oublier ma rage, ma haine et ma colère,
Dissiper mes larmes, dissoudre ma peine, me transformer en pierre.
On commence ici, à l'encre et à la spontanée,
Pas l'intention de rester seule, à terre, sans bouger,
Je vais changer encore, me renforcer toujours,
Je sais que je peux le limiter mais pas effacer l'amour.
Il faut que je le dise, t'as oublié de remonter ton cerveau dans ton pantalon
Et t'as pas de coui**** du tout, tu comprends les complications,
Quelle naïveté ! J'ai cru t'avoir cerné, je me demande où mon cerveau était terré
Quand mon coeur prenait de la hauteur et passait son temps à s'envoler.
Les amis sortent quand la pluie ruisselle sur mon visage,
Elle est belle la mentalité ! Il est beau mon entourage !
Les larmes attirent les vautours que tu as guidé
Et puis, ma colère, on la regarde avec des yeux étonnés.
Mais la belle en a marre, pis de toute façon, la princesse s'est cassée,
Elle a fuit le château et les flammes, elle a su raisonner,
Mais bon, c'est pas grave, personne ne tient à celle qui pleure,
On tourne, on se repait puis on prend conscience de son bonheur en la noyant dans son malheur.
Vous voulez savoir si je souffre ? Il vous suffit de lire dans mes yeux,
Je l'ai tellement cru quand il me disait qu'il était amoureux,
Que je l'ai appelé, pleine de doutes, pour être rassurée
Et il m'a répondue "Si tu veux, c'est à ton gré, tu peux me tromper".
Le pire de l'histoire, c'est la suite, deux mots sur facebook
Et mon coeur en miettes, parmi mes amis, le souque,
Le truc, c'est qu'il a l'avantage, les gens l'apprécient,
Encore une fois, forcée de me trouver de nouveaux amis.
...J'adorais ceux-ci...
A ceux qui m'oublieront, car là quand je brillais de bonheur...
La douleur est un plat que l'on ne choisit pas.