Il est de ces moments où l'on a peur de sombrer,
Tu sais, quand, au bord du vide, on regarde en bas,
Alors même qu'on est conscients du danger,
Que déjà, on recule. Alors aspirés, on choit.
C'est eux qui t'effraient au point de fuir toujours plus loin,
Entre une plume et un mur, tu te sens glisser,
Tremblements éternels, tu contractes tes poings,
Mais l'essentiel vient de t'envahir, tu es troublé.
J'aurais voulu te dire ce que ma nature exigeait
Mais j'ai tellement joué que je suis, moi aussi, terrorisée,
Je ne peux que tendre ma main en être statique et imparfait,
Et te laisser l'esquiver, espérer que tu finisses par l'effleurer.
Le vide
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