Vous l'aurez peut-être compris dans mon texte précédent, pour moi, Noël, c'est un peu le début de la fin : ça signifie prise de conscience...
J'ai une famille assez étrange, à la constitution totalement chaotique... Je ne parle pas de mes parents ou de ma soeur mais plutôt des frères et soeurs de mes parents et, pour généraliser, de toute la famille du côté de mon père.
Pour moi, Noël est à la fois associé aux plaisirs de l'enfance et au stress du monde adulte... Stress qui arrive dès la fin Novembre et qui m'agresse sans cesse, jusqu'au début d'année, très, très attendu alors...
Pour vous situer un peu la chose, ma soeur a des cadeaux de Noël du côté de mon père, des cadeaux d'anniversaire aussi... Moi, cela fait trois ans que ça n'est plus le cas...
Explications ? "tu es la fille de ta mère"
Je vous précise que je suis aussi celle de mon père, que ce soit biologiquement ou moralement, mais que je lui ressemble moins que ma soeur, ce qui fait que je n'ai pas hérité de son nom de famille dans leur tête...
Vous me direz, un cadeau, c'est rien... Rien d'autre qu'une attention, en fait... Une attention qu'on ne m'apporte plus depuis longtemps, maintenant...
Le plus blessant, c'est sûrement la différence qui est faite mais pourquoi s'en soucier ? Je devrais être capable de me détacher ! Oui mais non...
Juste ras-le-bol de vous, de votre côté tellement hypocrite,
Si je pouvais vous renier, vous effacer et vite,
Ce serait tellement moins de poids sur mes épaules,
Tellement moins de haine dans vos jeux de rôles...
Je méprise votre attitude hautaine, votre goût pour le pouvoir,
La manipulation est votre point fort, il faut le savoir,
Je suis peut-être jeune mais gare ! Si je ne mords toujours pas,
J'ai, de mon côté, l'intelligence de celle qui ne ment pas...
Vous croyez qu'écraser, c'est grandir mais je vous vois vous tasser,
Votre règne, un jour, cessera et je me gausserai,
J'assiste à votre chute depuis des années, arrêterez-vous, un jour de tomber
Ou êtes-vous fait pour les gouffres de l'enfer comme on pourrait le penser ?
Votre venin n'est qu'un détail et je vous abattrai, si j'ai trop mal,
Je partirai, ce qui m'attache à vous, ce ne sont que des étoiles,
Des gens d'un passé riche en couleurs qui pleurent devant vos horreurs,
Là où je n'ai rien à me reprocher, vous n'êtes que des oiseaux de malheur...
L'amour ne s'effacera pas malgré vos manigances
Et le silence qu'on vous oppose finira par mener la danse,
Ce que vous ignorez nous rend cent fois plus forts,
Chaque pas de travers est un pas vers cette eau qui dort...
Jouez, jouez,
Il y aura toujours une fin,
Riez, riez,
Je serai la dernière, c'est certain...
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