Au fil de ma plume,
Ma vie se consume,
Je vis dans ma bulle
Et pose mes mots noctambules.
Au fil des jours,
Toujours plus sourds,
Je vis dans un monde de silence,
Entrez, mais déposez votre violence.
Car mes coups de gueule,
Seuls,
Font la loi,
Mon sourire reste, de bon aloi.
Je ne vous cache guère
Ma joie et ma misère,
Les enfantillages
Ne sont plus de mon âge.
Cachotteries et mensonges,
Trop souvent vous rongent,
Je vous ouvre la porte de mon oasis,
Que vous ne soyez plus jamais tristes.
Le temps vous effraie,
Mais ici, il n'a pas de secrets,
Son influence est mise en sourdine
Par ma poésie gourgandine...