La vérité, la vérité toute nue, la vérité crue, la vérité me mangera toute crue.
J'ai voulu, voulu te prendre la main, te serrer dans mes bras.
J'ai eu besoin de respirer ton odeur, de t'ouvrir mon coeur.
Il y a des signes qui ne trompent pas, serrer tes doigts dans les miens... Cela paraissait tellement évident. Un geste naturel, sans aucun but autre que la satisfaction d'un besoin primaire... C'est tout le problème. Il n'y a rien de naturel, de gratuit dans ce que j'appellerai notre relation... Il n'y a rien de bon qui puisse en ressortir tant qu'elle sera située sur la limite entre amour, amitié et désir...
J'ai choisi. J'ai dit. Je vis. C'est fini. C'est fini et ça fait mal, cela prend les tripes, cela brûle mon coeur. C'est fini. Pas tant que cela.
Je voulais encore te sentir... Je voulais encore te toucher... Je deviens folle.
Mais cela n'est pas de l'amour.
C'est quoi, alors ? Un mystère, un secret, un silence, un désert, mon dessert... Où je vais, qui je suis, je n'en sais rien. Je sais juste ce que je ne veux pas... C'est déjà bien, non ?
Que ne veux-tu pas ? Plus de morceaux, plus d'oubli, plus de mensonges, plus de beaux mots, plus de promesses, plus d'illusions.
Cela fait beaucoup de choses.
Je sais.
Où que j'aille,
Je déraille,
Trouvée, la faille,
Je respire avec une paille.
Où que je sois,
Je suis là,
En dehors de moi,
Je ne veux pas.
Choisis moi
Et surtout pas,
Pas de choix,
Je ne sais pas.